PESSA’H

In Blogs, Ressources en français by Steve Herzig2 Comments

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Loué sois-tu, ô Seigneur notre Dieu, Roi de l’Univers, qui nous a sanctifiés par tes commandements, et nous a donné cette bonne œuvre d’allumer les bougies de fête…rn

Les femmes juives ont introduit la fête de “Pessa’h“, ou la Pâque, par ces mots depuis des siècles, le quinzième jour du mois de Nissan . Les bougies sont allumées, la prière est récitée, et le peuple juif à travers le monde commence la cérémonie que Dieu lui-même a ordonnée: “Tu diras alors à ton fils: C’est en mémoire de ce que l’Eternel a fait pour moi, lorsque je suis sorti d’Egypte” (Exode 13:8).

LE BUT

La commémoration d’événements importants fait partie de l’humanité depuis fort longtemps. Dieu a donné au peuple juif plusieurs jours spéciaux pour se rappeler les grandes choses qu’II avait faites pour eux. Une des plus importantes journées est appelée “Pessa’h”. Cette fête rappelle le dernier repas pris lorsqu’ils étaient esclaves en Égypte ainsi que le voyage – l’exode – de l’Égypte à la terre que Dieu leur avait promise. Pessa’h est un rappel de la rédemption obtenue lorsque l’ange de la mort est passé par-dessus les maisons où le sang d’un agneau avait été appliqué au linteau et aux poteaux des portes. Le Talmud dit au peuple juif que la Pâque sert à rappeler aux adultes qu’ils doivent “éduquer, inspirer et enseigner” leurs enfants. C’est un temps joyeux, un temps pour célébrer.

LA PRÉPARATION POUR PESSA’H

Les Juifs ont fait le grand ménage du printemps depuis plus de 3,500 ans, en obéissance au commandement qui se trouve dans Exode 13:7, “…on ne verra point chez toi de pain levé, et l’on ne verra point chez toi de levain …” La maison est

Nettoyée de tout levain, avant l’arrivée de Pessa’h. Personnellement , je me souviens que ma mère couvrait l ‘intérieur du four, de la boîte à pain, ainsi que du réfrigérateur avec des feuilles d’aluminium, même après avoir bien nettoyé, au cas où un petit morceau de levain y aurait été laissé. Les anciens sages disent que le levain représente le mal et qu’il doit être enlevé. Afin de s’assurer de l’absence de toute trace de levain, des assiettes spéciales sont alors utilisées, ainsi que des casseroles et poêles spéciales; aucune de celles qui pourraient encore contenir la moindre particule de levain.

LES PARTICIPANTS ET LE DÉROULEMENT DE LA FÊTE

Pessa’h nous parle de familles. L’histoire nous en est racontée dans Exode 12:1-14. Chaque personne de La famille a un rôle à jouer. Le repas de Pessa’h s’appelle le Sédère, un mot hébreu qui veut dire ordre. Cet ordre n ‘a pas changé depuis au moins 2,000 ans.

Le Haggadah (un livre de cantiques, de prières ainsi que de diverses lectures) dit aux participants que faire et quand le faire. Le chef de famille (traditionnellement le père ou le grand-père) s’assied au bout de la table et dirige la cérémonie. Pour commencer le Sédère la maîtresse de maison allume les bougies de Pessa’h, dans l’espoir que la lumière des bougies illuminera le cœur de chaque membre de la famille, puis suivent les autres éléments du Sédère.

Le Kiddush (bénédiction du vin): Cette occupe représente le premier des quatre “Je vous” donnés par Dieu dans Exode 6:6-7. “Je vous affranchirai des travaux dont vous chargent les Égyptiens” (v. 6). Le vin doit être rouge, pour rappeler aux participants le sang de l’agneau.

U-r ‘ltatz (ablution des mains): Les ablutions sont, et ont toujours été, une fonction religieuse personnelle très importante pour le peuple juif. Non seulement cela purifie, mais cela nous rappelle les prêtres lorsqu’ils se préparaient pour le service.

Karpas (les légumes verts): les participants prennent alors du persil (ou tout autre légume vert) et le trempent dans un bol d’eau salée. Ces deux choses parlent respectivement du printemps, le renouvellement de la nature, et des larmes versées pendant les années d’esclavage en Égypte. Le persil est également symbolique de l’hysope (plante aromatique – comme la marjolaine – qu’on trouve en Israel ainsi qu’en Égypte et dans le désert) utilisé pour appliquer le sang aux linteaux des portes.

Yachatz (casser la matzah du milieu): Une enveloppe contenant trois matzoths est prise par celui qui préside. Les trois matzoth représentent les Kohens, les Lévites et Israël. Les rabbins disent que les trois pains représentent ensemble la force dans l’unité. La matzah du milieu est prise et cassée par Je chef de famille, enveloppée de blanc, et cachée. La partie cachée est appelée l’afikomène, ou le pain de l’affliction. C’est le dessert.

Les Quatre Questions: Le plus jeune membre de la famille a la tâche importante de poser les questions au chef de famille à propos de Pessa’h et du Sédère. Il veut savoir pourquoi cette nuit est différente de toutes les autres nuits. Il demande:

Tous les autres soirs nous mangeons du levain – pourquoi ce soir seulement du pain sans levain? Tous les autres soirs nous mangeons toutes sortes d’herbes – pourquoi ce soir seulement des herbes amères? Tous les autres soirs nous ne trempons pas une seule fois – pourquoi ce soir trempons-nous deux fois? Tous les autres soirs nous mangeons assis -pourquoi ce soir mangeons nous accoudés?

Celui qui préside répond à ces questions en racontant l’histoire du peuple juif jusqu’au moment où Moïse reçut la Loi au Mont Sinaï. À ce moment-là, la deuxième coupe de vin est servie. Chaque participant à table trempe son petit doigt dans le vin et récite, une par une, les dix plaies en mettant la goutte de vin sur son assiette. Ce faisant, le peuple juif se rappelle les souffrances, même celles de leurs ennemis. Une prière pour le vin est récitée et la deuxième coupe est bue. Voici le second ‘Je vous” – Je vous délivrerai de leur servitude ” (Ex.6:6).

Pessa’h (l’agneau pascal): il n’y a pas d’agneau dans le service maintenant. Au lieu de l’agneau, l’os d’un agneau rappelle les agneaux qui étaient sacrifiés chaque année avant que le temple fut détruit il y a presque deux mille ans.

Hazeret (les herbes amères) et Haroset (un doux mélange de pommes, de noix, et de cannelle): Ces deux choses sont mangées en même temps, après que les mains ont été lavées une deuxième fois. Les herbes amères rappellent l’esclavage du peuple juif. La douceur du Haroset rappelle la joie de la liberté – une commémoration douce/amère. C’est la coutume de manger le sandwich Hillel, surnommé d’après le grand savant Hillel. Le raifort (herbes amères) est mis entre deux morceaux de matzah. Au temps d’Hillel, un morceau d’agneau était également utilisé, car Hillel enseigna que les trois éléments bibliques – les herbes amères, la matzah, et l’agneau – devraient tous être commémorés.

Maintenant, enfin, Je repas est servi, et quel bon repas! Avant la destruction du Temple (70 de notre ère) de l’agneau aurait été servi. De nos jours , cependant, le mets traditionnel inclut du poisson, du poulet ou du bœuf, ainsi que du “kugel “. Plusieurs desserts propres à Pessa’h sont servis (gâteaux, brownies, ou des pâtisseries faites avec de la farine de pomme de terre, sans levain).

Après le repas de tête, une recherche est faite pour l ‘Afikomène. Les enfants cherchent partout afin de le trouver, sachant bien que celui qui le trouvera aura une récompense. Les rabbins disent que l’Atikomène est important parce que le Sédère ne peut pas se terminer avant que chaque participant en ait mangé un petit morceau. Ce faisant, ils se rappellent l’agneau. Certains rabbins croient que, symboliquement, I’Afikomène est plus important que l’os d’agneau.

La troisième coupe est alors prise, accompagnée du troisième “je vous” – “Je vous sauverai à bras étendu et par de grands jugements” (Ex. 6:6} Après cette coupe de vin, Élie Je prophète est invité à venir au Sédère. Une place a été réservée pour lui à table, avec un verre de vin plein.

La quatrième coupe de vin est ensuite prise. C’est le dernier des quatre ‘Je vous” – “Je vous prendrai pour mon peuple, je serai votre Dieu” (Ex. 6:7).

En terminant, les Psaumes Hallet ( 113 – 118) sont chantés, une prière est récitée, et, à l ‘unisson , tous les participants disent un cordial “L’An prochain à Jérusalem”.

LA PORTÉE PRATIQUE DE PESSA’H

Jésus de Nazareth a célébré la tête de Pessa’h. C’est à Pessa’h que Jésus a institué la Cène ou la communion. Le symbolisme riche du Sédère nous peint un portrait clair et révélateur de Jésus en tant que le Messie et Sauveur promis, nous aidant à mieux comprendre cette ordonnance.

Avant que Pessa’h commence, il y a une recherche minutieuse pour Je levain. Le levain est ensuite enlevé de la maison. Dans le judaïsme, le levain symbolise le mal. Lorsqu’ ‘un chrétien se souvient du Seigneur à la commun ion, il devrait chercher dans son cœur pour trouver s’il y a péché et s’en débarrasser en le confessant à Dieu(1 Cor. 11:27-28).

La femme amène la lumière à la table de Pessa’h. Sans elle, l’histoire de la rédemption physique du peuple juif ne pourrait pas être racontée. Il y a deux mille ans, une Juive du nom de Miriam (nous la connaissons sous le nom de Marie) devint la servante de Dieu pour apporter la rédemption spirituelle au monde. Sans elle, l’histoire du salut ne pourrait pas être racontée.

Les trois éléments originaux de Pessa’h étaient les herbes amères, le pain sans levain, et l’agneau. Les herbes amères parlent d’esclavage amer. Le croyant doit réfléchir, en prenant la communion, et réaliser l’esclavage qu’est le péché ainsi que le remède pour cet esclavage – l’agneau, Jésus-Christ. Il était pur, sans péché et sans tache – tout comme le pain sans levain.

Écoutez bien ceci au sujet de I’Afikomène! Trois matzoth sont placées dans une enveloppe. Celle du milieu est prise, cassée, enveloppée dans un linge blanc, cachée, trouvée, rachetée, et partagée. Cette matzah du milieu a pris la place de l’agneau en importance, ceci est démontré par le fait que tout le monde à table doit en manger. La tradition associée à cet Afikomène ajoute à ce drame. Les Juifs Européens (Askenazes) croient que cette matzah a le pouvoir de guérir les malades. Les Juifs Orientaux croient qu’ ‘elle peut calmer une mer agitée.

Lorsque les Chrétiens se souviennent de Jésus à la communion, ils se rappellent que Lui – la deuxième personne de la triunité – Il fut pris, brisé (ou tué), caché dans un tombeau, et ressuscité des mort. Les croyants y pensent en prenant un petit morceau de pain sans levain et en le mangeant. Le mot afikomène est le seul mot grec dans tout le Sédère. Il signifie “il est venu”. L’Afikomène remonte, non pas à l’agneau pascal apportant le salut physique en Égypte, mais au Sauveur, l’Agneau Pascal qui apporta le salut spirituel au monde entier. Ésaïe a décrit cet événement lorsqu’il a dit “Il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur Lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris” (Ésaïe 53:5). Ésaïe a également dit: “…semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie … (Ésaïe 53:7). Jean Baptiste l’a appelé “l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde” (Jean 1:29).

Les Juifs croient qu’Élie annoncera le Messie. Chaque année ils mettent une place pour lui à table, attendant et espérant qu’il viendra. Il y a deux mille ans Jésus a dit au sujet de Jean Baptiste, “… c’est lui l’Élie qui devait venir…” (Mt. 11:14). Malachie 4:5 dit qu’Élie sera envoyé “avant que le jour de l’Eternel arrive”. Se peut-il .qu’Élie soit l’un des deux témoins décrits dans l‘Apocalypse 11, qui viendront avant le Retour du Christ? C’est une question intrigante.

Dans Matthieu 26, Jésus a institué la communion. Il prit Je pain sans levain, symbole de son corps pur et sans tache, et la coupe, représentant Son sang. La coupe qu’ ‘II prit était la troisième coupe, la coupe de la rédemption. Il n’a pas bu la quatrième coupe, disant qu’il n ‘en boirait plus désormais jusqu’au jour où il en boirait de nouveau avec nous dans le royaume de Son Père.

Matthieu 26:30 parle d’un cantique que les disciples ont chanté. Nous savons quels cantiques ils ont chantés, car ils sont encore chantés à Pessa’h. Ce sont les Psaumes Halle (113 – 118). “La pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient est devenue la principale de l’angle. C’est de l’Éternel que cela est venu : c’est un prodige à nos yeux. C’est ici la journée que l’Éternel a faite: qu’elle soit pour nous un sujet d’allégresse et de joie!” (Ps. 118:22-24).

C’est ici la journée. La première nuit, Jésus a célébré Pessa’h, et la deuxième il est devenu l’Agneau Pascal à notre place. L’agneau devait être parfait, sans tache. “Celui qui n’a point connu le péché, Il l’a fait devenir péché pour nous…” (Il Cor. 5:21). L’Agneau fut sacrifié. “… Christ, notre Pâque, a été immolé”. (I Cor. 5:7).

La leçon est simple. Juif et non-Juif, jeune ou vieux, riche ou pauvre – cette nu it là en Égypte, la seule question était de savoir si oui ou non on avait le sang sur le linteau et les poteaux de la porte. La sincérité ne comptait pas. Les bonnes œuvres ne comptaient pas. Les diplômes, les lignées ne comptaient pas. Si le sang de l’agneau était sur la porte, la mort ne venait pas. S’il n’y avait pas de sang, la mort était certaine.

Les conditions n’ont pas changé pour nous aujourd’hui. Dieu demande toujours un sacrifice sanglant pour expier les péchés. Mais la nouvelle renversante est que Dieu Lui-même a pourvu à ce sacrifice en Son propre Fils. Le prix a été payé.

Jésus a dit: ”Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi” (Jean 14:6)

Christ est-Il votre Agneau Pascal?

Comments 2

    1. Greetings, Dwight! Thank you for reading! For future reference, if you are using a browser such as Google Chrome, you can right click on the page and select “Translate to English.” Below is the English version. Enjoy!

      PASSOVER
      BY STEVE HERZIG, DECEMBER 5, 2015

      Praised be you, O Lord our God, King of the Universe, who has sanctified us by your commandments, and has given us this good work of lighting the feast candles…

      Jewish women have introduced the holiday of “ Pesach ,” or Passover, with these words for centuries, on the fifteenth day of the month of Nissan. The candles are lit, the prayer is recited, and the Jewish people throughout the world begin the ceremony which God himself has ordained: “You shall then say to your son: This is in remembrance of what the Lord has done for me when I came out of Egypt” (Exodus 13:8).

      THE GOAL
      The commemoration of important events has been part of humanity for a very long time. God gave the Jewish people several special days to remember the great things He had done for them. One of the most important days is called “Pesach”. This festival recalls the last meal taken when they were slaves in Egypt as well as the journey – the exodus – from Egypt to the land that God had promised them. Passover is a reminder of the redemption achieved when the angel of death passed over houses where the blood of a lamb had been applied to the lintel and doorposts. The Talmud tells the Jewish people that the Passover serves to remind adults that they should “educate, inspire and teach” their children. It’s a joyous time, a time to celebrate.

      PREPARING FOR PASSACH
      The Jews have been doing spring cleaning for over 3,500 years in obedience to the command found in Exodus 13:7 , leaven… ” The house is cleansed of all leaven, before the arrival of Passover. Personally, I remember my mother covering the inside of the oven, the bread box, as well as the refrigerator with aluminum foil, even after cleaning it well, in case a small piece of sourdough had been left there. . The ancient sages say that leaven represents evil and must be removed. In order to ensure the absence of any trace of sourdough, special plates are then used, as well as special pots and pans; none of those that could still contain the least particle of leaven.

      THE PARTICIPANTS AND THE PROGRESS OF THE FESTIVAL
      Passover speaks to us of families. The story is told to us in Exodus 12:1-14. Each person in the family has a role to play. The Passover meal is called Seder, a Hebrew word meaning order. This order has not changed for at least 2,000 years.

      The Haggadah (a book of hymns, prayers and various readings) tells participants what to do and when to do it. The head of the family (traditionally the father or grandfather) sits at the end of the table and leads the ceremony. To begin the Seder the hostess lights the Passover candles, hoping that the candlelight will illuminate the hearts of each member of the family, then follow the other elements of the Seder.

      The Kiddush (wine blessing): This occupation represents the first of the four “I’s to you” given by God in Exodus 6:6-7. “I will free you from the works with which the Egyptians charge you” (v. 6). The wine should be red, to remind attendees of the blood of the lamb.

      Ur ‘ltatz (ablution of the hands): Ablution is, and always has been, a very important personal religious function for the Jewish people. Not only does this purify, but it reminds us of the priests when they were preparing for service.

      Karpas (green vegetables): participants then take parsley (or any other green vegetable) and dip it in a bowl of salted water. These two things speak respectively of spring, the renewal of nature, and the tears shed during the years of slavery in Egypt. Parsley is also symbolic of hyssop (an aromatic plant – like marjoram – found in Israel as well as in Egypt and the desert) used to apply blood to door lintels.

      Yachatz (breaking the middle matzah): An envelope containing three matzoth is taken by the presiding one. The three matzoth represent the Kohens, the Levites and Israel. The rabbis say that the three loaves together represent strength in unity. The middle matzah is taken and broken by the head of the family, wrapped in white, and hidden. The hidden part is called the Afikoman, or the bread of affliction. It’s dessert.

      The Four Questions : The youngest member of the family has the important task of asking the head of the family questions about Passover and the Seder. He wants to know why this night is different from all other nights. He asks:

      Every other night we eat sourdough – why tonight only unleavened bread? Every other night we eat all kinds of herbs – why tonight only bitter herbs? Every other night we don’t dip once – why tonight are we dipping twice? Every other night we eat sitting down – why do we eat leaning tonight?

      The presiding officer answers these questions by telling the story of the Jewish people up to the time when Moses received the Law at Mount Sinai. At this time, the second cup of wine is served. Each participant at the table dips his little finger in the wine and recites, one by one, the ten plagues by putting the drop of wine on his plate. In doing so, the Jewish people remember the sufferings, even those of their enemies. A prayer for wine is recited and the second cup is drunk. Here is the second ‘I unto you’ – “ I will deliver you from their bondage ” (Ex.6:6).

      Pesach (the paschal lamb): there is no lamb in the service now. Instead of the lamb, the bone of a lamb recalls the lambs that were sacrificed each year before the temple was destroyed nearly two thousand years ago.

      Hazeret (bitter herbs) and Haroset (a sweet mixture of apples, nuts, and cinnamon): These two things are eaten at the same time, after the hands have been washed a second time. Bitter herbs recall the slavery of the Jewish people. The sweetness of the Haroset recalls the joy of freedom – a bittersweet commemoration. It is customary to eat the Hillel sandwich , nicknamed after the great scholar Hillel. Horseradish (bitter herbs) is put between two pieces of matzah. In Hillel’s time, a piece of lamb was also used, as Hillel taught that the three biblical elements – bitter herbs, matzah, and lamb – should all be commemorated.

      Now, finally, A meal is served, and what a great meal! Before the destruction of the Temple (70 AD) lamb would have been served. Nowadays, however, the traditional dish includes fish, chicken or beef, as well as “kugel”. Several Pesach-specific desserts are served (cakes, brownies, or pastries made with unleavened potato flour).

      After the meal, a search is made for the Afikomen . Children search everywhere to find it, knowing full well that whoever finds it will have a reward. The rabbis say the Afikomen is important because the Seder cannot end until each participant has eaten a small piece of it. In doing so, they remember the lamb. Some rabbis believe that, symbolically, the Afikomen is more important than the lamb’s bone.

      The third cup is then taken, accompanied by the third “I you” – “I will save you with an outstretched arm and with great judgments” (Ex. 6:6} After this cup of wine, Elijah the prophet is invited to come to Seder. A place has been reserved for him at the table, with a full glass of wine.

      The fourth cup of wine is then taken. This is the last of the four ‘I you’s’ – “I will take you for my people, I will be your God” (Ex. 6:7).

      In closing, the Hallel Psalms (113 – 118) are sung, a prayer is recited, and, in unison, all the participants say a cordial “Next Year in Jerusalem”.

      THE PRACTICAL SIGNIFICANCE OF PASSACH
      Jesus of Nazareth celebrated the Head of Passover. It was on Passover that Jesus instituted the Supper or Communion. The rich symbolism of the Seder paints a clear and revealing portrait of Jesus as the promised Messiah and Savior, helping us to better understand this ordinance.

      Before Passover begins, there is a careful search for leaven. The leaven is then removed from the house. In Judaism, leaven symbolizes evil. When a Christian remembers the Lord at communion, he should search his heart to find if there is sin and get rid of it by confessing it to God (1 Cor. 11:27-28).

      The woman brings light to the Passover table. Without it, the story of the physical redemption of the Jewish people could not be told. Two thousand years ago, a Jewess named Miriam (we know her as Mary) became the servant of God to bring spiritual redemption to the world. Without it, the story of salvation could not be told.

      The original three elements of Passover were bitter herbs, unleavened bread, and lamb. Bitter herbs speak of bitter slavery. The believer must reflect upon taking communion and realize the bondage of sin and the remedy for that bondage – the lamb, Jesus Christ. It was pure, sinless, and spotless – just like unleavened bread.

      Listen carefully to this about the Afikomen! Three matzos are placed in an envelope. The middle one is taken, broken, wrapped in a white cloth, hidden, found, redeemed, and shared. This middle matzah has taken the lamb’s place in importance, this is evidenced by the fact that everyone at the table must eat it. The tradition associated with this Afikomen adds to this drama. European Jews (Askenazi) believe that this matzah has the power to heal the sick. Eastern Jews believe it can calm a stormy sea.

      When Christians remember Jesus at communion, they remember that He – the second person of the triunity – was taken, broken (or killed), hidden in a tomb, and raised from the dead. Believers think of it by taking a small piece of unleavened bread and eating it. The word Afikomen is the only Greek word in all of Seder. It means “he came”. The Afikomen goes back, not to the paschal lamb bringing physical salvation in Egypt, but to the Saviour, the Paschal Lamb who brought spiritual salvation to the whole world. Isaiah described this event when he said “ He was wounded for our sins, bruised for our iniquities; the chastisement that gives us peace has fallen upon him, and by his stripes we are healed” (Isaiah 53:5). Isaiah also said: “…like a lamb being led to the slaughter… (Isaiah 53:7). John the Baptist called him “the Lamb of God who takes away the sin of the world” (John 1:29).

      The Jews believe that Elijah will announce the Messiah. Every year they put a place for him at the table, waiting and hoping that he will come. Two thousand years ago Jesus said of John the Baptist, “… he is the Elijah who was to come… ” (Mt. 11:14). Malachi 4:5 says Elijah will be sent “before the day of the Lord comes”. Could Elijah be one of the two witnesses described in Revelation 11 who will come before Christ’s Return? It’s an intriguing question.

      In Matthew 26, Jesus instituted communion. He took the unleavened bread, symbol of His pure and spotless body, and the cup, representing His blood. The cup He took was the third cup, the cup of redemption. He did not drink the fourth cup, saying he would not drink it from now on until the day he would drink it again with us in His Father’s kingdom.

      Matthew 26:30 tells of a song that the disciples sang. We know what hymns they sang, because they are still sung on Passover. These are the Halle Psalms (113 – 118). “ The stone which the builders rejected has become the chief corner stone. It came from the Eternal: it is a wonder in our eyes. This is the day that the Lord has made: let it be a joy and joy to us!” (Ps. 118:22-24).

      It is the day here. The first night Jesus celebrated Passover, and the second he became the Passover Lamb in our place. The lamb had to be perfect, spotless. “He who knew no sin He made to be sin for us…” (Il Cor. 5:21 ) . The Lamb was sacrificed. “…Christ, our Passover, was slain” . (I Cor. 5:7).

      The lesson is simple. Jew and non-Jew, young or old, rich or poor – that night in Egypt, the only question was whether or not there was blood on the lintel and the doorposts. Sincerity did not count. Good works did not count. The diplomas, the lineages did not count. If the blood of the lamb was on the door, death did not come. If there was no blood, death was certain.

      Conditions have not changed for us today. God always asks for a blood sacrifice to atone for sins. But the amazing news is that God Himself provided this sacrifice in His own Son. The price has been paid.

      Jesus said , “I am the way, the truth, and the life. No one comes to the Father except through me” (John 14:6).

      Is Christ your Paschal Lamb?

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